03/05/2018

Histoire de chez nous › POURQUOI CE NOM ?

Les noms de lieu de la commune de Villeréal, une conférence de Pèire Boissière;;;|-|Photo © jean-Paul Epinette - icimedia@free.fr

Dans le cadre des 750 ans de la fondation de Villeréal, Pèire Boissière donnera, vendredi 4 mai, une conférence sur l'origine des noms de lieu de la commune, salle François-Mitterrand. Soirée gratuite qui sera clôturée par Les Troubadours de Guyenne. Nous verrons pourquoi les noms de lieu - et par extension les noms de famille - ne sont pas dus au hasard et appartiennent à notre patrimoine...



Pèire Boissière parlera - en français - des lieux habités du territoire de Villeréal, et de quelques autres non habités (éléments du relief, zones boisées, carrefours, cours d'eau) et des noms de certaines rues.

Cette conférence fait suite à une étude dont une enquête linguistique auprès de personnes parlant encore occitan, ce qui a permis de relever la prononciation occitane locale de chaque nom de lieu.

Losqu'on évoque l'histoire de Villeréal, il ne faut pas oublier qu'à sa fondation en 1267-1269 tout le monde parlait occitan. Et rien d'autre que l'occitan. Les documents officiels étaient écrits soit en latin, soit en langue d'oc. Le français tel que nous le connaissons aujourd'hui n'existait pas encore.

Vendredi soir nous comprendrons pourquoi "Les Riviérettes" ou "Le Pesquié" portent ce nom. Nous découvrirons l'histoire qui se cache derrière des noms de lieux tels que "Le Fangas", "Las Placettes", "Las curades"...

Pèire Boissière conduit une étude sur les racines du pays depuis plus de quarante ans... - Photo DR

Nous découvrirons aussi que certains de ces toponymes sont si anciens qu'ils nous renvoient même à la période qui a précédé la fondation de la bastide.

Cette trace profonde de la langue de nos origines dans les noms de lieu ou de famille, constitue donc un témoignage irremplaçable de notre histoire.

Un patrimoine qu'il faut sauvegarder car sous la vague des changements actuels (remembrement et renouvellement des populationses) ces noms de lieux ont disparu ou disparaissent ; certains sont conservés dans les registres du cadastre, d'autres subsistent encore dans les mémoires individuelles.

D'où l'intérêt de continuer à les faire vivre.

Les cartes anciennes conservent la mémoire des lieux... -

03/05/2018