02/12/2020

4 Cantons Rugby › NICOLAS BIRGINIE : « MAINTENIR LE GROUPE ÉVEILLÉ »

Ancien capitaine de l'US Monflanquin, Nicolas Birginie entraîne les avants de 4 Cantons-BHAP|Photo © Jean-Paul Epinette

Leader de la poule 9 du championnat de France de Fédérale 3, le dernier né des clubs lot-et-garonnais a été stoppé en plein essor par la crise du Covid.

Coach de l’équipe de fédérale 3, avec Gilles Rouault, Nicolas Birginie, 33 ans, entraîne les avants.

Avec la menace du Covid, « Dès cet été, dit-il, on avait axé notre travail pour vite nous trouver en tête. On ne savait pas comment ça finirait. La compétition pouvait s'arrêter à tout moment... »

Ce fut le cas...



Depuis le retour du confinement, on ne pense donc qu'à la reprise et, surtout, à la meilleure façon de redémarrer sur le même rythme – cinq matchs, quatre victoires et un nul. La préparation physique assurée par Benoît Gary, avait été intense : trois entraînements hebdo et une séance spécifique les dimanches sans match.

« Touche, mêlée, jeu au sol, nettoyage, libération... On est exigeant. Le groupe travaille dur mais vit très bien. » témoigne Nicolas Birginie. Mais l'impossibilité de s'entraîner collectivement délègue à chacun la responsabilité individuelle d'un entraînement consciencieux.

Certes, les joueurs ont reçu un programme. « On est une équipe légère avec de petits gabarits, explique Birginie. Pour être combatif il faut être en forme. On ne serait pas là sans cette "grinta" qui nous permet de concurrencer les grosses écuries. Elle nous porte. On doit la conserver. »

Si leurs débuts ont été convaincants, les Prune & Blanc disposent d’une marge de progression. « On manque de lucidité sur les temps faibles, sur la gestion du match. On doit être plus précis. Lucide. Faire le dos-rond plutôt que de mettre de la vitesse. » Les matchs difficiles permettent d'engranger de l'expérience.

Pour retrouver la grinta et pouvoir concurrencesr les grosses écuries, 4 cantons doit rester éveilléet... en forme.   - Photo © Jean-Paul Epinette

Pour agrandir, clic droit / Afficher l'image

Ce fut le cas à Gimont… « Au-delà de l'incident, on retiendra que dès qu'on a été "agressé" on a perdu pied. Cet épisode les aura fait grandir. » Il aura cimenté le collectif encore plus et la remarque vaut pour les deux équipes.

« Oui, on parle de groupe fédéral plutôt que de "une" et de "B". Pour ses 55 joueurs, passer de l'une à l'autre équipe n'est pas une punition. Et faire un match en Excellence B est plus valorisant qu’une heure de banc en première. »

La règle est de faire le maximum de rotations, pour que chacun soit compétitif.

« Nous devons maintenir tout le monde éveillé et en concurrence. Mais, l’esprit « 4 cantons » y contribue. De l’école de rugby aux juniors, les jeunes sont élevés dans l'esprit de groupe. » Nombreux, ils ont été habitués à ne pas jouer tout le temps pour laisser la place au copain.


 

 

 

 

 

02/12/2020