11 novembre › LES ENFANTS & LE SOUVENIR...
Cent ans plus tard... une nouvelle fois, on a commémoré le centenaire de la Grande Guerre. "Grande" parce qu'elle fut particulièrement meurtrière. Plus de 18 millions de morts. Plus de 21 millions de blessés. Tout une jeunesse européenne fauchée par les ambitions, les rivalités, les haines, les convoitises... Ne pas oublier ça ! C'est la leçon que l'on voudrait voir les jeunes d'aujourd'hui retenir...
L'année 1917 (cent cinquante-quatre mille tués) fut moins meurtrière que les trois années précédentes (1914 : 300 000 tués en quatre mois ; 1915 : 333 000 tués ; 1916 : près de 244 000 tués), mais fut marquée par un fort mouvement de révolte : les poilus voulaient bien mourir pour la France mais pas servir de "chair à canon".
Les tribunaux militaires, les conseils de guerre et même des pelotons d'exécution tentèrent d'enrayer les débordements redoutés. Mais l'amélioration de la vie quotidienne des soldats, la réorganisation du commandement, l'apport massif de matériel grâce à l'apport américain, notamment l'usage du char d'assaut, allaient s'avérer plus déterminants.
C'est de cela dont il fut question dans les allocutions du maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam, et celle des enfants, nombreux, qui prirent la parole avec une assurance et une qualité d'expression qui est tout à l'honneur de l'école et des familles.
Le travail conduit par l'association pour la Mémoire qu'anime Jean-Claude Petitpas et les associations d'anciens combattant a ainsi trouvé un écho réconfortant dans la jeunesse de notre pays villeréalais.
Celle-ci était représentée par : Anna Petit (Saint-Etienne-de-Villeréal), Mathis Bénaben, Clément Lefebvre, Alexis Reynaud-Gazaix, Killian Bru-Lagardére (Villeréal), Aliénor Vaurabourg (Bournel).
