25/11/2016

Chambre de Commerce › ALAIN BRUGALIÈRES ÉLU PRÉSIDENT

Alain Brugalières élu président de la CCI de Lot-et-Garonne.|Photo © Jean-Paul Epinette - icimedia@free.fr

Conseiller municipal de Villeréal depuis mars 2014, Alain Brugalières a été élu mardi dernier à la tête de la CCI de Lot-et-Garonne dont il était déjà vice-président. Il siégeait au bureau depuis 1995. La liste Agir pour l'entreprise qu'il conduisait, régénère profondément la chambre consulaire : elle compte 33 nouveaux membres sur 42. Dans son N°57, le journal communal avait consacré un portrait à Alain Brugalières. Nous le republions ici...



Succédant à Jean-Alain Mariotti à la tête de la Chambre de commerce et d'industrie, Alain Brugalières veut « repartir en conquête du Lot-et-Garonne, c'est-à-dire conduire des actions d'incitation et d'innovation, en direction du commerce, de la petite industrie locale, en repartant sur les territoires. Le Marmandais et leVilleneuvois sont en demande...»

De g à d, F. Péchavy, vice-président, Alain Brugalières président de la CCI.

Alain Brugalières
L’esprit d’entreprise, une affaire de famille.

Pour une majorité de Villeréal ais, son visage n’est devenu familier qu’à la faveur des dernières élections municipales. Connu pour être « l’époux de la notaire  de Villeréal », connu pour aimer partager les virées dominicales de  Cyclo 4, Alain Brugalières est un homme discret et très occupé. Chef d’entreprise réputé, vice-président depuis bientôt vingt ans de la chambre de commerce et d’industrie, il siège dans la nouvelle municipalité.

Rien, dans son histoire, ne prédisposait Alain Brugalières à siéger à la CCI d’Agen. Hormis, peut-être, l’envie tout jeune d’avoir un jour sa propre entreprise. La vigne paternelle sur les coteaux de Floressas, dans le Lot, où il est né il y a presque soixante ans, n’avait pas encore l’appellation cahors et ne rapportait guère.

Au milieu des années 60, la famille déménagea à Penne d’Agenais et se reconvertit dans la production de volaille et la en vente demi-gros. Après son bac C, à Georges Leygues, entre maints concours, Alain opta pour l’école supérieure de commerce de Bordeaux.

Un peu trop axée sur la finance à son goût. Il choisit alors la création d’entreprise comme option. La voie était tracée.  Au retour du service national, à l’entrée des années 80, ce n’est ni dans la volaille, ni dans le vin qu’il trouva du travail à Carcassonne, mais dans la presse gratuite. Recruté par le groupe du journal L’Indépendant pour développer ce secteur.

Le tournant de sa vie devait intervenir il y a trente ans avec son mariage avec Odile (1980), la naissance de leur fils Julien (1982) et la création de son entreprise à Monflanquin (1983). Un choix délibéré et pointu : le jus de fruits bio. Conscient que le consommateur serait de plus en plus exigeant sur la qualité des produits. Convaincu que les produits locaux auraient leur carte à jouer. Que le développement durable pouvait être un réel moteur économique.

Trente ans plus tard, avec 25 salariés et 10 millions d’euros de chiffre d’affaire, Vitamont est devenu le leader du marché français, en magasin, des jus de fruits bio. Désormais associé au groupe Léa Nature de La Rochelle.

Pour sa "retraite" Alain Brugalières compte sur la CCI  et la municipalité pour ne pas s’ennuyer. Et puis, au cas où, il y a ce lopin de pruniers bio à Penne et une petite usine de transformation de pruneaux... bio, à Bias. Quant au fiston – bon sang ne saurait mentir – il a monté sa propre usine, dans le Lot. 

in Le Journal de Villeréal N° 57 - Mai-Juin 2014

Alain Brugalières siège au conseil municipal de Villeréal depuis mars 2014.

 

 

 

 

25/11/2016